Danses standards
Valse anglaise ou lente
Danse originaire d’Allemagne, exécutée en couples qui tournoient sur eux-mêmes en glissant selon une trajectoire circulaire, à la mode de la fin du XVIIIe siècle au début du XXe siècle dans toute l’Europe. Pièce instrumentale de tempo modéré à trois temps.
Valse Viennoise
La valse viennoise fit son entrée en France en 1780 (la reine était autrichienne…) et n’acquit son caractère chorégraphique définitif que vers 1820. C’est à partir de cette date qu’elle connut un essor important jusqu’au début du XXe siècle au point d’éclipser toutes les autres danses. C’est à l’époque de la première guerre mondiale que la valse viennoise a connu son déclin comme symbole de la fin d’une époque faste en Europe.
Des compositeurs viennois sont à l’origine des valses viennoises les plus connues. Il s’agit des Strauss (père et fils), on leur doit « Le Beau Danube Bleu », « Aimer, boire et chanter » ou encore « La valse de l’Empereur ». Plus récemment, une publicité a fait redécouvrir la valse de la « jazz suite » de Dimitri Chostakovitch qui a ensuite été reprise par André Rieu et son orchestre.
Tango
Danse populaire d’Amérique du Sud, lente et de rythme binaire, qui fut introduite en Europe vers 1910. Le tango aurait pour origine une danse africaine implantée au XVe siècle en Espagne du Sud.
Danse de la passion et de la mélancolie à la fois, le tango dans ses multiples courants donne l’image d’un jeu incessant entre les partenaires. Le courant argentin gagne de nos jours de plus en plus en popularité et propage de ce fait une image du tango qui n’a pas toujours été telle… Le tango attire par son mystère et la passion dévorante qui règne entre les danseurs au point qu’on ne sait plus s’il s’aiment ou s’il se détestent dans un tourbillon de mélancolie que le bandonéon participe à créer.
Slow-fox
Danse de société, d’origine nord-américaine (apparue vers 1912), de rythme binaire (mesure à 2 ou à 4 temps), de tempo rapide, avec pas marchés fortement accentués et pas de fantaisie précipités, pivotés ou croisés. Fox-trot signifie littéralement « pas du renard ». Cette danse fut fort en vogue en France après la Première Guerre mondiale. Satie en a apprécié le mouvement dans Intermezzi américains. Auric (Adieu à New York) fut l’un des tout premiers à transposer en musique dite sérieuse le rythme du fox-trot.
On entend peu parler du fox-trot de nos jours. Cependant, cette danse est toujours pratiquée ne serait-ce que par l’intermédiaire de ses variantes de compétition : le slow-fox et le quickstep. On peut d’ailleurs voir Fred Astaire pratiquer le fox-trot/quickstep (dont ont dit que c’était sa danse favorite) dans certains de ses films entre deux pas de claquettes. Le fox-trot (aussi appelé le « fox ») devient la danse la plus présente dans les bals parisiens dans l’entre-deux guerres à côté de la valse et la polka. Il s’agit d’une danse où les couples progressent autour de la piste en formant des « W » le long de la ligne de danse.
Dès 1916, le fox-trot (qui se dansait sur des vitesses médiums) fut adapté à des rythmes plus lents et forma ainsi les bases du slow-fox, abréviation de « slow-fox-trot ».
Quickstep
À partir de 1920, quelques fox-trots furent dansés sur des rythmes rapides pour suivre les musiques qui existaient alors. Ceci a donné une danse adaptée à la vitesse : le quickstep (de « quick »=rapide et « step »=pas). L’influence du charleston se manifesta dans le quickstep par l’ajout de petits sauts caractéristiques de cette danse.