Danses latines

Jive

Même si le mot « jive » a été un terme générique pour indiquer la manière de danser sur de la musique jazz/swing pendant les années 30-40, il dénomme aujourd’hui l’équivalent « danse sportive » du rock et se danse en 6 temps. Il est à noter que c’est sous ce nom de les danses swing sont arrivées en France via les GIs américains à la fin de la seconde guerre mondiale .

Le jive actuel fait partie des 5 danses latines de compétition aux côtés du cha-cha-cha ou de la samba et a été codifié par des professeurs de danse anglais. La caractéristique essentielle du jive est le mouvement prononcé des hanches (caractéristique des latines de compétition) et la répartition des mouvements plus syncopée qu’en rock sur des 3/4 et des 1/4 de temps.

En compétition, le jive se danse sur rythme musical 4/4.

Cha-cha-cha

Danse d’origine cubaine, dérivée de la Rumba et du Mambo, exécutée en couple, en vogue dans les années 1950 aux Etats-Unis et en Europe. Musique de rythme à 4 temps, accompagnant la danse du même nom.

Si, en 1955, le cha-cha-cha se dansait à deux, face à face, sans contact et avec une bonne dose d’improvisation au « Carrol’s » parisien, la danse fut codifiée en tant que danse de couple avec contact comme la Rumba par des professeurs de danse anglais plus tard. Aujourd’hui, le cha-cha-cha représente réellement une danse dissociée des autres danses issues du folklore cubain. Pour s’en rendre compte, il suffit de comparer les différents styles lors des compétitions de danse sportive. Le cha-cha-cha est toujours dynamique et joyeux, et le « cha cha cha » du pas chassé permet de réaliser des figures qui identifient fortement la danse tout en permettant à la cavalière de se mettre en valeur. Les figures de base sont pourtant très similaires à celles de la rumba, son aînée.

Rumba

Danse d’origine cubaine, exécutée en couple, aux pas chaloupés, à la mode dans les années 1920 – 1930 aux Etats-Unis puis en Europe. Pièce musicale d’origine afro-cubaine, syncopée, de rythme binaire, à la mélodie souvent répétitive, soutenue par des instruments à percussion.

On dit fréquemment que le rumba est la danse de l’amour… Les lents mouvements que les danseurs effectuent confèrent à cette danse une sensualité particulière qui ne laisse pas indifférent. L’évolution du couple de danseurs est à rapprocher d’une parade nuptiale du monde animal : la femme aguiche l’homme avant de se dérober au dernier moment tandis que l’homme tente de la séduire en essayant de garder le contrôle…

De nos jours, la rumba dansée en compétition de danse sportive n’a pas grand chose à voir avec ses origines (hormis la musique), mais elle garde son statut de danse « fondamentale » par rapport aux autres danses latines qui en tirent leurs racines.

Samba

Danse brésilienne, caractérisée par des déhanchements et par son utilisation comme mode de déplacement dans les cortèges de carnaval, devenue danse de salon exécutée en couple, à la mode dans les années 1930 aux Etats-Unis et en Europe. Pièce musicale chantée, d’origine brésilienne, de tempo rapide, de mesure à 2 temps, au rythme discontinu et très syncopé.

Danse nationale du Brésil, la samba fait immanquablement penser au carnaval de Rio de Janeiro. Son rythme marqué et enlevé fait de cette danse un classique des fêtes exotiques d’autant plus que des styles variés de musiques ont été composées afin d’être dansé en samba. Pour autant il n’existe pas qu’une seule samba dans le monde : la samba qui est pratiquée en Europe n’est pas forcément celle qui est dansée au Brésil ou en Argentine…

Paso-Doble

Danse de société, d’origine espagnole (littéralement «double pas»), exécutée en couple et caractérisée par des postures inspirées de la corrida, à la mode dans les années 30 en Europe. Pièce instrumentale de tempo vif à 2/4.

Les pas de Paso-doble sont marqués par des mouvements d’épaule d’avant en arrière, tandis que le corps effectue une légère rotation. Les pas glissés n’ont qu’une faible amplitude et se font presque sur place. Le paso doble est une sorte de one-step au tempo plus rapide. La structure de cette danse comprend ordinairement une introduction (accords de dominante), une première partie (ton principal), une seconde partie (trio, à la sous-dominante, ou dans le relatif majeur si la pièce est en mineur). C’est l’une des musiques caractéristiques qui accompagnent le spectacle des corridas.

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